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| Déprime, quand tu nous tiens. | |
| Auteur | Message |
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alex funke
DOIGT DE FÉE - jongleur libre et solitaire, et surtout enflammé
| Sujet: Déprime, quand tu nous tiens. Lun 13 Fév - 22:05 | |
| Pourquoi ? Assis sur la bordure du lit, le corps sans force, je regarde le mur, comme hier, comme la veille, comme les jours précédents, depuis une semaine, depuis le jour où ce télépathe, cet autre élu, Mind, m'avait ramassé dans la rue, à demi-mort pour me ramener ici. J'avoue ne pas avoir tout suivi, je n'étais pas dans un état total de lucidité, je m'étais laissé faire, transporté jusque dans cette chambre où j'avais repris mes esprits. Il m'a fallu un tout petit temps pour comprendre, et là, je me rendis compte de la situation. Et ça fait une semaine que je ne sortais pas, concentré à faire un ''bilan'' de ce qui me reste dans ma vie et de la situation :
-Je ne savais pas qui était mon père et pourquoi ils m'avaient rejeté, lui et ma mère maintenant morte. -J'étais venu au monde pour être enchaîné à une Guerre éternelle -J'avais réduit en cendre des centaines de personnes et un bâtiment de la ville.
Ma vie est fichue …. J'étais un monstre, je connaissais mon pouvoir, je savais qu'il était dangereux, il avait déjà fait des dégâts par le passé. Mais là, j'avais atteint le rang de montre, d'abomination après le massacre du MET. À part Mind qui m'apporte de quoi manger et le patron du club, Midnight, je n'ai pas vu une tête connue depuis un long moment. Eirinn, la dernière fois, nous nous étions retrouvés dans ce parc, où je broyais déjà du noir, et où je faillis me faire tuer par cet ange lorsque j'ai tenté de faire partir mon amie. Depuis, même si d'après lui et ses collègues, je ne suis pas responsable du désastre du MET, que les morts ne l'étaient pas par moi, ni par mes flammes, que l'autre qui avait aspiré mon feu les avaient déversé autour de lui pour brûler les preuves, rien de plus. Mais maintenant … qu'est ce que je pouvais bien faire ??? Une nouvelle fois, désespéré, je prend ma tête dans mes mains et laisse couler mes larmes. Et au même moment, j'entends la poignet de ma chambre qui tourne.
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Mortarion Azraël Mortarion - Admin du Troisième Rayon
| Sujet: Re: Déprime, quand tu nous tiens. Mar 14 Fév - 17:42 | |
| Les peuples de ce monde allaient disparaitre, ce n’était qu’une question de temps. Une fois leurs vies passées leurs désirs mortels ne signifiaient plus rien. La vie n’avait pas de sens, car c’était dans la mort que tous étaient vraiment mit à l’épreuve. Que faire ? Où aller ? Tant de choix, qui ne menaient qu’à la souffrance, et à la mort. Le monde tremblerait alors que ses habitants n’avaient aucune idée des horreurs qui les guettaient, et qu’ils n’en avaient encore rien vu ! Alex Funke l’avait bien comprit ; à ce morfondre pour un crime marquant le renouveau d’une guerre millénaire. Il croyait être l’auteur du Massacre du Bal d’Argent, mais bientôt, c’était sa planète qui brûlerait ; le MET n’était qu’un prélude. Il se morfondait depuis des jours, et bien que le temps n’ait véritablement de signification pour Azraël, il en avait entendu parler par Midnight. Après ? Il était vrai que pour la Mort, sauver la vie d’un élu n’était pas véritablement l’objectif principal ; mais cet élu avait quelque chose de spécial. Mortarion avait été impliqué dans sa descente aux enfers. Pas Azraël, mais l’autre Mortarion. C’était par ailleurs le déclenchement du Bal d’Argent qui avait permit à Malak al Mawt de retrouver Mortarion et de reprendre ce qui lui appartenait. Ainsi, si l’Ange de la Mort avait toujours était plus fasciné par les humains pessimistes que par les optimistes, la véritable raison de son intérêt pour le jeune élu était le fait qu’il ait été en contact avec une mort. Que savait-il ? De quoi se souvenait-il ? Tant de question qui devraient trouver réponse. Azraël n’avait pas vocation à remettre Funke sur les railles, car à moins que cela ne serve ses objectifs personnels, cela serait une transgression de son vœu de neutralité, mais il devait juger des savoirs de l’élu. S’ils étaient trop important, une élimination sommaire était envisageable, mais Malak al Mawt ne pensait pas devoir en arriver là. Il avait endossé le nom et l’apparence du précédent Mortarion pour donner le change, et s’était vêtu de cette apparence qu’il se rendit auprès d’Alex Funke. Venir au Midnight Neutrality deux fois dans la même soirée était plutôt épique, mais avec un peu de chance, Daniel ne s’apercevrait de rien. Qui plus est, Mortarion n’avait nullement l’intention de s’éterniser : la libération de ses Parques approchait, de même que la bataille qui la précéderait. L’Archange du Sixième Rayon trouva l’Elu comme ce dernier avait du rester depuis plusieurs cycles : désespéré, tête dans les mains et assit sur le lit, pleurant. Vêtu de sa tenue blanche complète, Mortarion ne fait nul bruit lorsqu’il pénètre l’univers des vivants, et sa présence n’est perçue que lorsqu’il tourne la clé qui se trouve dans la serrure de la chambre ; ils ne seront pas dérangés. - Monsieur Funke je présume, déclare-t-il d’une voix de pierre tombale. |
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alex funke
DOIGT DE FÉE - jongleur libre et solitaire, et surtout enflammé
| Sujet: Re: Déprime, quand tu nous tiens. Jeu 16 Fév - 12:23 | |
| Lui .. LUI !!!
Le même, exactement le même ! Pas un changement, pas une ride, les cheveux à l'indentique. Rien de différent. Le même que durant ce jour funeste qui scella mon destin. Je me redresse, et, malgré ma panique, l'envie mordante de m'enfuir, je reste ici, à l'observer car une idée me traverse l'esprit. Et si il est venu me chercher, maintenant ? Mon tour ? Peut-être... je reste là, à l'observer à me demander combien de temps il me reste à vivre. Ça se compte en secondes, minutes, heures, je n'en sais rien mais je n'espère qu'une chose : qu'il n'arrivera rien à Eirinn.
-Qu'est-ce que vous me voulez ? Je demande, d'une voix basse, lasse, presque désespérée.
Et oui, le feu qui m'animait autrefois a disparu, je ne suis plus que le reflet de moi-même. Il me peux me prendre, je ne suis plus Doigt de Fée, juste Alex. Et peut-être même plus ça.
-Si vous êtes venu finir ce que vous avez commencer au Bal d'Argent, je vous en pris, je ne supporte plus de vivre car ça n'a aucune utilité …
Ma mère adoptive, Eirinn et tous ceux que j'ai pu rencontré, je suis sûr que tous m'auraient collés une grande claque pour ces mots mais c'est vrai, je ne ressent plus l'envie, ni l'importance de vivre. Un ange protège maintenant Eirinn, je ne suis pas de poids, et je sais désormais protégée. Alors que reste-t-il dans ce monde pour un pauvre vagabond ? Jamais je ne pourrais évoluer dans cet univers où je ne suis pas accepté. Alors maintenant, toujours assis sur le bord du lit, j'attends de savoir …
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Mortarion Azraël Mortarion - Admin du Troisième Rayon
| Sujet: Re: Déprime, quand tu nous tiens. Jeu 16 Fév - 19:06 | |
| Alex paniqua à la venue d’Azraël ; visiblement, il avait les souvenirs de sa rencontre avec le précédent Mortarion. Très bien, la discussion ne tournerai pas cours. Alex panique, certes, mais il le fait sans entrain, sans même cette force de ceux qui savent leur vie menacée. Il n’a plus le courage de vivre, ni de survivre. - Et qu’est-ce que j’ai commencé au Bal d’Argent, monsieur Funke ? demanda Mortarion d’une voix morte. Impassible, immobile, l’Ange de la Mort dévisageait l’élu. Ce que les dépressifs étaient intéressants : ils étaient dans une situation délicate, certes, mais plutôt que d’essayer de la résoudre, ils se morfondaient sur leur sort, s’enfonçant seul et encore plus dans leur misère. De longues minutes s’écoulèrent avant que Malak al Mawt ne reprenne la parole, une statue de chair figée dans une pose neutre, ses yeux de néant fixant le même visage adolescent du jeune homme devant lui. - Si vivre n’a plus d’intérêt pour toi, je suppose que tu ne verras d’inconvénients à me raconter ton histoire. Tu n’es pas pressé de mourir, n’est-ce pas ? D’autant que la mort, c’est pas aussi reposant qu’on le croit. La Mort se mit en mouvement, avec lenteur et assurance, marquant chacun de ses pas d’un rythme inaudible. Il s’approcha doucement du Pyrokinésiste, un pied après l’autre, centimètre par centimètre. Lui-même n’avait rien à craindre, mais il valait mieux éviter de brusquer Alex : ce dernier aurait put tenter quelque chose de stupide, et de préjudiciable pour sa personne comme pour le night-club. Un incendie dans un troisième lieu important de NY ferait bien trop de bruit pour que les humains, tout aveugles qu’ils furent, ne commencent à se poser des questions. Mais le principal fauteur de trouble allait s’en aller pour l’Alaska ; bonne nouvelle, il y avait moins de bazar à mettre là-bas. Encore que, il était possible qu’un autre arrive rapidement. Il y avait également Camael, bien que son embuscade à lui ne dût pas faire de vague niveau humanité, et cela promettait de tourner mal. En bref, il ne faudrait longtemps aux gouvernements des hommes pour comprendre la réalité concernant leurs croyances. Et c’était à ce moment là que viendrait la levée du voile. Mortarion sourit à cette pensée, se figeant en face d’Alex, à une distance raisonnable pour que l’Elu de se sente pas agressé. - Raconte-moi ton histoire, ainsi que ce que tu as vécu au Bal d’ Argent. Cela m’intéresserait de savoir ce qui a été commencer, pour le terminer. |
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alex funke
DOIGT DE FÉE - jongleur libre et solitaire, et surtout enflammé
| Sujet: Re: Déprime, quand tu nous tiens. Ven 17 Fév - 9:09 | |
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-Et qu’est-ce que j’ai commencé au Bal d’Argent, monsieur Funke ?
Ce qu'il a commencé, ou plutôt continuer, à briser ma vie, à la réduire en cendre. Ma mère, dont les souvenirs me sont venu petit à petit, les révélations de Cassie ...
-Si vivre n’a plus d’intérêt pour toi, je suppose que tu ne verras d’inconvénients à me raconter ton histoire. Tu n’es pas pressé de mourir, n’est-ce pas ? D’autant que la mort, c’est pas aussi reposant qu’on le croit.
Pressé de mourir, je ne crois pas, je ne cherche qu'une chose : arrêter de souffrir. Quant à mon histoire, c'est un miroir brisé, des illusions envolées, plus rien de tangible, juste des rêves éparpillés. Je le sens bouger, pas de bruit, comme une ombre dont on voit les déplacements. Je ne bouge pas, toujours aussi loque sur le lit. Il s'approche, diminuant la distance entre lui et moi doucement. Je réfléchis, pendant à ce que je pourrais dire. Ma vie en tant que gitan n'a été que rêve et mépris mêlé. Les gens ne nous aimaient pas, parce que nous voyagions à travers le monde. Parce que nous étions libres. Et après, après ma fuite … du néant.
-Raconte-moi ton histoire, ainsi que ce que tu as vécu au Bal d’ Argent. Cela m’intéresserait de savoir ce qui a été commencer, pour le terminer.
Puisqu'il veut finir de me détruire, je ne vais pas l'en priver, je ne me sens plus de vivre.
-Je n'ai rien à raconter, c'est une histoire banale. Il m'en manque juste des morceaux. Vous m'avez présenté ma mère, qui est morte maintenant, et mon ancienne mère m'a menti. J'ai appris à ne pas écouter les injures en étant gitan mais ce que pensent les gens est pire que ce qu'ils peuvent dire, et j'ai appris à lire les regards, et maintenant, je sais qu'ils me considèrent comme un monstre. J'ai tué étant jeune, et j'ai recommencé au Bal d'Argent. Vous avez pris mes flammes et elles ont rasés le bâtiments ainsi que toutes les vies qui s'y trouvaient encore. Mais c'est les flammes de ma colère, de ma folie qui les a tués, et je n'en peux plus de vivre avec tant de victimes sur la conscience. Je ne suis pas un monstre, j'en suis devenu un et je ne le supporte.
Je marque une pause avant de d'enchaîner en me tournant vers lui, un faible mais présent sourire sur le visage.
-Au moins, je suis heureux que ce soit une tête connue qui vienne me prendre.
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